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Depuis le 1er janvier 2002, les nouveaux pères ont droit à un congé de 11 jours à l’occasion de la naissance de leur enfant, pour partager pleinement ses premiers jours et permettre à la maman de se reposer. Faites le point avec nous sur cette mesure plébiscitée par les jeunes papas, qui sont plus de 60 % à en profiter !

Pour qui ?

Le congé paternité, rebaptisé depuis 2013 « congé de paternité et d’accueil de l’enfant », est ouvert non seulement au père biologique du bébé, mais aussi à toute personne vivant maritalement avec la mère : père adoptif, concubin ou partenaire de PACS, y compris de même sexe.
Tous les jeunes papas y ont droit, quel que soit leur statut professionnel : salariés de la fonction publique ou du secteur privé, chefs d’entreprise, travailleurs indépendants, agriculteurs, stagiaires ou chômeurs.

Pendant combien de temps ?

La durée du congé paternité est de 11 jours consécutifs, y compris les week-ends et jours fériés, auxquels s’ajoutent les 3 jours d’absence autorisée pour la naissance. Soit au total, deux semaines complètes pour faire connaissance avec son enfant et partager chaque instant de ses premiers jours dans le monde… mais aussi pour soulager la maman, souvent très fatiguée suite à la naissance. En cas de naissances multiples, la durée du congé paternité est portée à 18 jours (soit 21 jours au total, avec les 3 jours du congé de naissance).
Le congé paternité peut être utilisé à n’importe quel moment durant les 4 premiers mois de l’enfant. Sa durée peut être raccourcie si le papa le souhaite (en cas d’impératif professionnel, par exemple), mais il ne peut pas être fractionné.

Quelle rémunération ?

Durant son congé, le papa est rémunéré par sa Caisse d’assurance maladie à la hauteur de ses revenus habituels, mais dans la limite du plafond de la Sécurité Sociale (environ 75 € par jour). Certaines entreprises complètent ces indemnités de façon à ce que le papa touche la totalité de son salaire durant son congé : parlez-en avec votre employeur.

Quelle démarches ?

Tous les futurs papas devront fournir à leur Caisse d’assurance maladie un certain nombre de pièces justificatives, variables selon les cas : contactez la vôtre pour en savoir plus.
Parallèlement, les salariés doivent informer leur employeur au moins un mois avant la date de début du congé. Ils devront au même moment préciser la date de leur retour au travail. Sachez que votre employeur ne peut pas vous refuser le congé, mais il peut vous demander de le décaler : discutez-en à l’avance pour trouver un accord qui convienne à tous !

Et ailleurs en Europe ?

S’il est indéniablement un progrès, le congé paternité peut sembler bien court par rapport au congé maternité. Cependant, la France figure parmi les pays européens les plus généreux avec les papas :

• Les mauvais élèves : en Allemagne, en Italie et en Irlande, il n’existe aucun congé paternité spécifique (mais un congé parental, ouvert au père comme à la mère).
• Les petits joueurs : en Grèce et au Pays-Bas, les papas doivent se contenter de 2 jours de congé pour faire connaissance avec leur bébé.
• La tête de classe : les papas profitent de 10 jours de congé paternité en Suède et en Belgique, 13 jours en Espagne et 2 semaines complètes au Danemark, au Royaume-Uni et en Pologne.

Il est donc plutôt avantageux d’être un papa Français !