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    • #Modes de garde

    Rentrée et angoisse de séparation : comment gérer ?

    Mis à jour le 5 septembre 2023
    rentree-des-classes-enfants - Mustela France - 1

    Vous ne savez pas qui va le plus pleurer le jour de la rentrée entre votre enfant et vous-même ? L’anxiété liée à la séparation est tout à fait normale et courante, pour votre enfant comme pour vous ! L’équipe de May partage ses bons conseils pour vivre au mieux le fait de confier votre enfant 😌.

    Angoisse de la séparation : du côté des bébés ou des enfants

    Nos meilleurs conseils pour préparer au mieux la rentrée de son bébé afin d’apaiser sa peur de l’abandon et son anxiété

    Votre enfant rentre à la crèche ?

    La rentrée de votre enfant à la crèche est une transition importante car votre bébé passe d’un environnement avec un rythme assez tranquille avec vous ou une nounou à la vie en collectivité.

    Pour anticiper au mieux ce changement avec votre bébé, nous vous conseillons de :

    • Parler de la rentrée quelques jours avant (pas des mois avant pour respecter la temporalité différente de l’enfant) : en lisant un livre ensemble sur la crèche (les imagiers sont très adaptés) ou en vous projetant ensemble en décrivant ce qu’il va se passer et ce que vous allez pouvoir ressentir. - Valoriser ce moment comme un moment où votre enfant devient plus grand et symboliser ce progrès par exemple en achetant un petit sac pour la rentrée.
    • Faire les préparatifs ensemble pour que l’enfant soit acteur de cette transition et qu’il ne la subisse pas.
    • Miser sur l’objet transitionnel : c’est un objet (doudou, tétine, écharpe de maman…) qui crée un lien entre le parent et l’enfant. Il peut être très utile de mettre le paquet sur cet objet avant la rentrée pour que le bébé l’investisse au maximum. C’est particulièrement important si votre enfant a autour de 8-9 mois (période propice à la peur de l’abandon car le bébé découvre qu’il est un être à part entière et qu’il n’est pas en fusion avec sa maman).
    • Avoir confiance dans les capacités de votre enfant : la période d’adaptation est pensée par des professionnel·les pour que l’enfant s’adapte de façon progressive. Sans oublier que les enfants sont très adaptables et qu’ils pourront même adopter des rythmes différents avec vous et quand ils sont gardés !

      Votre enfant rentre à l’école ?

      La rentrée de votre enfant à l’école est également un moment important car il va changer de rythme.

      Pour anticiper ce moment au mieux avec votre enfant, vous pouvez :

      • Aider votre enfant à se projeter en parlant de la rentrée en amont. Pourquoi pas formaliser avec votre enfant un rituel de journée grâce à une sorte de frise chronologique en se servant d’images ou de photos à coller pour illustrer chaque étape de la journée ? Il pourra ainsi voir quel sera son rythme. Vous pouvez aussi faire un autre tableau où vous cochez les jours au fur et à mesure qui vous séparent de la rentrée.
      • Parler des différents temps forts de sa journée : la cantine, la sieste… en utilisant par exemple des livres pour les illustrer.
      • Faire les préparatifs ensemble pour que votre enfant soit acteur de ce changement, ce qui est particulièrement important à cet âge car il gagnera ainsi en autonomie et se sentira investi. On peut préparer les affaires ensemble la veille par exemple.
      • Ne pas tout idéaliser : pour éviter la déception ! On peut même parler des moments qui seront peut-être plus difficiles pour lui comme par exemple la sieste, de façon à le rassurer

      Quel que soit l’âge de votre enfant, il est bon de garder en tête et de parler du fait que pour grandir, c’est important d’avoir chacun son univers : maman a ses activités ou son travail, le petit frère a la crèche, le grand frère a l’école, etc. C’est très enrichissant que chacun ait son univers et de pouvoir se rejoindre le soir et tout partager.

      Enfin, vous pouvez considérer que votre enfant a un petit réservoir émotionnel à sa disposition et que l’enjeu est de remplir ce réservoir avant de le faire garder pour qu’il puisse y puiser la force nécessaire quand il est loin de vous. On remplit ce réservoir en organisant une activité qui vous fait du bien à tous les deux (lecture, câlin, jeux etc.), sans écrans, ni distractions, en étant pleinement là.

      apprendre à l'école

      Nos meilleurs conseils pour gérer la rentrée à la crèche, chez la personne qui le garde ou à l’école

      Comment se dire au revoir au moment de la séparation ?

      Voici nos conseils sur comment se dire au revoir au moment de la séparation :

      • Plutôt que de dire à son enfant « je vais partir », « on se sépare », parler à l’inverse des futures retrouvailles : « on se retrouve ce soir », « je viens vous chercher avec doudou », « on ira au parc » pour lui permettre de se projeter dans le moment des retrouvailles.
      • Créer un rituel immuable pour le sécuriser : par exemple câlin, coucou à doudou, dire au revoir à la nounou puis faire coucou par la fenêtre. La clé est de toujours faire la même chose.
      • Faire un câlin qui aide à sécréter l'hormone du bonheur.
      • Repérer à quel moment on part : se faire confiance pour trouver le moment ni trop tôt… ni trop tard ! Par exemple, s’il part jouer, il peut être tentant de le regarder mais c’est le bon moment pour s’éclipser.

      Votre enfant pleure quand vous le confiez ?

      Rien de plus normal si votre enfant pleure quand vous le confiez ! Pour rendre ce moment plus serein, vous pouvez :

      • Anticiper la possibilité qu’il pleure : en discuter en soulignant que ce n’est pas un problème.
      • Si les pleurs sont importants, se mettre à la hauteur de son enfant pour créer une bulle autour de lui (on peut lui parler en amont de cette « bulle » qu’on fera le jour de la rentrée s’il en a besoin) pour que l’enfant puisse se recentrer sur lui sans être pris par tout ce qui se passe autour de lui.

      De tels pleurs peuvent intervenir le premier jour mais aussi plus tard, le temps que l’enfant réalise tous les changements en cours.

      Angoisse de séparation : du côté des parents

      Que vous soyez la maman ou le papa, il est normal d’être chamboulé·e de confier son enfant en bas âge : nos conseils pour vivre au mieux ce moment

      On parle de l’adaptation des enfants mais il y a aussi l’adaptation des parents ! C’est une grande étape aussi pour vous. C’est normal que cela puisse être émotionnellement compliqué. Chaque parent aura son propre ressenti (du soulagement, de l’angoisse…).

      Vous ressentez vous-même de l’anxiété au moment de la séparation avec votre enfant ?

      C’est important de pouvoir exprimer ses émotions à son entourage mais aussi à son bébé tout en lui disant que vous allez y arriver parce que vous formez une super équipe. Lorsque le moment est arrivé, parvenir à prendre soin de soi ou se recentrer sur soi quand on n’est pas avec son enfant permet d’apaiser ses émotions et de passer un temps de qualité quand on le retrouve. Enfin, n’oubliez pas que vous confiez votre enfant à des professionnel·les en qui vous pouvez avoir confiance.

      Vous n’avez pas envie de confier votre enfant ?

      Si la décision est prise et qu’il faut s’en accommoder, vous pouvez essayer de vous dire que le temps passe, que c’est une étape à passer mais que tout va bien se dérouler. Faites-vous bien entourer et essayez de trouver des choses positives pour contrebalancer ce moment difficile : prendre un café, se réinvestir plus dans son travail, etc. Vous essaierez ainsi de trouver du positif dans la situation. Pas d’inquiétude, vous vous adapterez aussi petit à petit comme votre enfant !

      Vous aussi vous pleurez au moment de confier votre enfant ?

      Il faut accepter que ce n’est pas grave et qu’on peut se l’autoriser, on gère nos émotions comme on peut ! On peut même en parler en amont avec son enfant pour qu’il ne soit pas surpris. Vous pouvez le prévenir : « je vais peut-être pleurer, pas forcément parce que je serai triste mais parce que je serai très ému·e car c’est une grande étape pour toi et pour moi ». On montre ainsi à son bébé qu’on a le droit de pleurer et que c’est en effet un moment important qu’il est en train de vivre.

      Pour apaiser son anxiété, la clé est d’avoir confiance en la personne qui s’occupe de votre enfant en votre absence

      Deux points sont importants pour établir un lien de confiance avec la personne à qui vous confiez votre enfant :

      • Accepter de se laisser du temps : une relation de confiance s’établit progressivement. On ne peut pas avoir 100% confiance au début, c’est normal.
      • Communiquer : il faut se permettre d’expliquer ses attentes ainsi que de décrire les besoins, les habitudes, les particularités de son enfant. Le moment d’échange en fin de journée est aussi important pour tisser un lien de confiance. Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec la personne en charge de votre enfant pour lui dire ce qui vous tracasse de la façon la plus apaisée possible.

      Au-delà des difficultés inhérentes à la période de transition, quels symptômes peuvent indiquer un trouble ?

      On a beaucoup entendu parler de certaines mauvaises pratiques dans les médias et il est donc tout à fait compréhensible d’avoir peur que les choses se passent mal même si dans la grande majorité des cas, ça ne sera pas le cas. Pour savoir si la journée s’est bien passée, n’oubliez pas que vous êtes l’expert·e de votre enfant et que vous pouvez donc vous faire confiance pour repérer si votre enfant ne va pas bien.

      La clé est d’observer votre enfant : est-ce qu’il dort bien ? Est-ce qu’il mange bien ? Est-ce qu’il pleure beaucoup, notamment au moment où vous le déposez et où vous le récupérez ? Est-ce que son siège est propre ? Ya-t-il des marques suspectes ? Sa courbe de poids suit-elle sa trajectoire ? Est-ce qu’il est toujours continent ? Voilà autant de questions que vous pouvez vous posez en gardant en tête que des troubles passagers peuvent être dus au moment de transition qu’il traverse. Par contre, si les troubles durent sur un temps long (au-delà de 3 semaines), vous pouvez vous poser des questions plus poussées.

      Pour les enfants qui parlent, il n’est pas nécessaire de poser toute une série de questions tous les soirs pour savoir ce qu’il s’est passé. Vous pouvez par exemple, lors d’un temps calme, demander à votre enfant les trois choses qu’il a préférées dans sa journée et les trois choses qu’il a le moins aimées.

      Confier son enfant est un moment riche en émotions pour lui comme pour vous mais pas de panique, vous allez faire face en famille !

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