On dit que les femmes enceintes devraient boycotter les œufs de leur assiette. C’est faux. A condition toutefois de prendre quelques précautions.
Pourquoi il ne faut pas s’en priver
Le blanc d’œuf est une source de protéine de haute qualité biologique, qui, comme la viande ou le poisson, apporte des acides aminés essentiels à la constitution de la masse musculaire.
Le jaune d’œuf abrite des antioxydants et un nutriment (la choline) nécessaire au développement et au fonctionnement du cerveau.
L’œuf dans sa globalité est riche en vitamines A et D, importantes pour la constitution du squelette.
Riche en fer, l’oeuf participe à la fabrication des globules rouges, anti-anémie.
Se prêtant à de nombreuses recettes et peu calorique, (145Kcal/100g), s’il n’est pas frit ou noyé sous une couche de mayonnaise, l’oeuf permet de varier les menus diététiques.
Contrairement à une idée reçue, les œufs ne font pas grimper le taux de cholestérol si on en mange raisonnablement et si on ne souffre pas déjà d’hypercholestérolémie. Sauf avis médical, on peut en consommer jusqu’à 4 par semaine.
Dans quels cas il faut s’en méfier
S’il est consommé cru : en coque, pour lier une sauce, préparer une mousse au chocolat ou une mayonnaise maison, l’œuf peut être porteur de listériose ou de salmonellose, deux bactéries dangereuses pendant la grossesse. L’œuf se déguste toujours bien cuit.
Si sa coquille est fendue : les germes peuvent avoir pénétré, c’est alors un risque de listériose. Jeter sans état d’âme.
Si sa coquille est sale : ne pas la laver car elle deviendrait poreuse aux germes mais systématiquement se laver les mains après manipulation d’un œuf pouvant présenter des salmonelles sans que cela ne se voit.
Si la mention « pondus le » est trop lointaine : les œufs sont en rayon maximum 21 jours après la ponte. Durcis, même s’ils peuvent être consommés dans les 2 semaines, ils gagneront à l’être dans la foulée. Et toujours préférer les labels qui garantissent un élevage en plein air.