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    • #Croissance et développement
    • #L'éveil de bébé

    Le sommeil du bébé : tout ce qu’il faut savoir

    Mis à jour le 21 novembre 2024
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    S’il y a bien un sujet qui préoccupe souvent les jeunes parents, c’est celui du sommeil chez le bébé. Et pour cause ! Le sommeil d’un enfant garantit son bon développement et passe par différentes étapes les premiers mois.

    Endormissement, réveils nocturnes, rituels du coucher, changement d’heure… Comment appréhender et accompagner le sommeil de votre bébé ? L’équipe de May fait le point 🙂

    Comment favoriser l’endormissement de votre bébé ?

    Endormissement autonome, signes de fatigue, heure du coucher, durée des nuits… Tout ce qu’il faut savoir sur l’endormissement.

    Choisir le bon moment pour le coucher : les signes de fatigue

    Afin de favoriser l’endormissement de votre bébé, vous pouvez essayer tout d’abord de repérer les signes de fatigue. Cela vous permet de le coucher au moment le plus favorable, lorsqu’il est en condition pour dormir.

    Les signes de fatigue sont exprimés différemment d’un bébé à un autre, voici les plus fréquents :

    • il pleure,
    • il regarde dans le vide (il est rêveur, calme),
    • il baille,
    • il se frotte les yeux,
    • il a les yeux rouges,
    • il se touche l’oreille,
    • il devient grognon ou agité.

    Il est normal de ne pas repérer ces signes dès le début, ils ne sont pas toujours faciles à identifier, surtout chez les plus petits. Plus vous apprenez à connaître votre bébé, plus il grandit et plus il deviendra facile d’identifier ces signes de fatigue.

    Comment guider votre bébé vers l’endormissement autonome ?

    En général, l’endormissement autonome est envisageable pour les bébés à partir de 4 à 6 mois. Comme pour la marche ou la continence, l’endormissement autonome est une acquisition qui nécessite un temps différent à chacun. Inutile de brusquer les choses. Vous pouvez cela dit l’accompagner de manière progressive tout en respectant son rythme.

    Il ne s’agit donc pas de poser votre bébé dans son lit et de partir (ce qui ne marche que très rarement d’ailleurs) ou de le laisser pleurer jusqu’à ce qu’il s’endorme. L’accompagner vers l’endormissement autonome se fait sur plusieurs jours, le temps qu’il s’habitue progressivement à cette nouvelle habitude.

    Parmi les méthodes pour accompagner l’acquisition de l’endormissement autonome, vous pouvez par exemple mettre en place un rituel du coucher. C’est-à-dire prévoir un temps court qui le prépare à aller se coucher et faire en sorte qu’il se sente en sécurité dans son lit. Pour les plus petits, il peut s’agir de lui chanter une petite berceuse, pour les plus grands de lui lire une histoire courte par exemple. Vous pouvez également limiter les stimulations en diminuant la luminosité de la pièce.

    En instaurant un rituel du coucher, vous permettez à votre enfant de se repérer avec un cadre rassurant et prévisible qui l’invite à basculer doucement vers le sommeil.

    Faire face aux réveils nocturnes

    Les réveils nocturnes sont très courants chez les bébés et peuvent être continus ou plus soudains lorsque l’on fait face à une régression du sommeil. Voici quelques clés pour appréhender les réveils nocturnes de votre bébé.

    Comment distinguer micro-réveils et réveils nocturnes ?

    Tout le monde a déjà fait l’expérience d’un micro-réveil, c’est lorsque - entre deux cycles de sommeil - on se réveille un court laps de temps. On a alors souvent le réflexe de remettre notre couverture ou de se tourner dans une autre position avant d’entamer un nouveau cycle de sommeil. Chez le bébé, c’est la même chose sauf qu’au lieu de réajuster sa couverture ou de tourner, il s’agite ou pleure un petit peu. Lors d’un réveil nocturne, il ne se rendort pas.

    Pour différencier un réveil nocturne d’un micro-réveil, essayez d’attendre un tout petit peu avant d’aller le voir. Il se peut qu’il se rendorme seul. Il est difficile d’identifier les réveils d’un nourrisson, mais avec le temps, il vous sera de plus en plus facile de distinguer réveil nocturne et micro réveil.

    Comment rendormir votre bébé après un réveil nocturne ?

    Les réveils nocturnes sont inévitables, surtout au début. Il se peut que votre bébé ait faim, qu’il n’arrive pas à se rendormir seul ou qu’il ne sache pas encore faire la distinction entre le jour et la nuit.

    Mais alors, comment faire pour rendormir votre bébé ? Le choix de la méthode vous appartient, il n’y a pas de recette magique. En revanche, nous vous conseillons de toujours opter pour des méthodes d’apaisement comme :

    • le bercer,
    • le prendre dans vos bras,
    • poser une main sur lui…

    En plus de le rassurer et de l’apaiser, ces gestes le confortent dans l’idée que la nuit appartient au moment calme, celui où l’on est censé dormir.

    Réveils nocturnes : bonnes ou mauvaises habitudes ?

    Cette notion de mauvaises habitudes est une inquiétude qui revient souvent chez les parents. Pourtant, elle n’a pas lieu d’être. Peu importe que vous vous leviez immédiatement en entendant ses pleurs, que vous restiez à ses côtés pour qu’il dorme, que vous lui donniez le sein ou un biberon, ou encore que vous le preniez dans vos bras jusqu’à ce qu'il se rendorme : votre enfant ne prendre pas de “mauvaises habitudes”.

    Tout simplement parce que, tant que la méthode employée vous convient et qu’elle fonctionne, il n’y a pas de raison de faire autrement.

    En revanche, c’est lorsque la méthode ne vous convient plus qu’il est important de la changer. Vous pouvez par exemple tenter de l’accompagner vers un endormissement autonome grâce aux astuces que nous vous donnions plus tôt.

    Notez cependant que changer la routine de sommeil d’un bébé ou d’un enfant se fait progressivement, au risque de multiplier les réveils nocturnes. Si rien ne semble fonctionner ou que ses réveils nocturnes commencent à devenir problématiques (il est trop fatigué ou vous l’êtes vous-même), nous vous conseillons de consulter un·e professionnel·le de santé afin de trouver la méthode la plus adaptée à votre situation.

    Jour - nuit : est-ce que votre bébé sait faire la différence ?

    Faire la distinction entre le jour et la nuit (tout du moins savoir qu’il faut dormir la nuit) est une acquisition progressive que l’on doit à la mise en place du rythme biologique. Ce rythme est généralement mature entre 6 et 8 semaines de vie. Au tout début, un bébé ne sait donc pas faire la distinction entre le jour et la nuit, ou en tout cas, il ne les interprète pas comme étant des moments spécifiques d’éveil et de repos.

    Cela étant, il est tout à fait possible d’accompagner son bébé dans l’acquisition de cette nuance jour-nuit. Cet accompagnement passe par la mise en place de ce qu’on appelle des donneurs de temps.

    Concrètement, cela consiste à lui indiquer (grâce à vos actions ou à des activités) qu’il s’agit de deux moments différents de la journée, chacun lié soit à l’activité, soit au repos.

    • Le jour : vous pouvez l’exposer à la lumière du soleil (en protégeant sa peau) ou l’emmener en balade, pour lui montrer qu’il s’agit du moment actif de la journée.
    • La nuit : vous pouvez éteindre les lumières, fermer les volets, ne pas faire de bruit. Il s’agit de lui montrer que c’est le moment calme de la journée.

    Même en cas de réveil nocturne, n’hésitez pas à lui parler d’une manière plus feutrée, pour toujours bien marquer la distinction entre le jour et la nuit.

     

    Votre bébé n’arrive pas à s’endormir

    Chez les nourrissons (moins de 2 mois), il est difficile de savoir s’ils dorment ou s’ils ont du mal à trouver le sommeil : ils alternent entre phases de sommeil (généralement agité) et d’éveil.

    A partir de 6 semaines en revanche, il se peut que vous ayez l’impression que votre bébé est fatigué mais qu’il refuse de lâcher prise au moment de fermer les yeux. Ce phénomène peut être lié à plusieurs causes :

    • Trop de fatigue : votre bébé est si fatigué qu’il n’arrive pas à s’endormir. Les bébés qui dorment peu durant la journée auront plus tendance à lutter que ceux qui sont bien reposés.
    • Un besoin de proximité : même si tous ses besoins physiologiques sont comblés (couche propre, il est bien au chaud, il n’a pas faim…), il se peut que votre bébé ait également besoin d’être dans vos bras ou de se sentir proche de vous pour s’endormir.

    Il est donc possible qu’un bébé lutte contre le sommeil, si l’un de ses besoins n’est pas comblé par exemple. Si votre bébé semble lutter à chaque fois, n’hésitez pas à vous faire accompagner par votre pédiatre.

    La sieste chez le bébé

    Certains bébés ont du mal à s’endormir pour faire la sieste. Cela peut en partie être dû à la mélatonine. Il s’agit d’une hormone qui facilite l’endormissement, qui n’est pas produite durant la journée. Cela peut rendre l’endormissement au moment de la sieste plus difficile.

    Or, nous l’avons vu, un bébé qui se repose suffisamment en journée aura moins de mal à s’endormir le soir. Pour l’aider (et éviter de tomber dans un cercle vicieux), vous pouvez par exemple le mettre en portage pour combler son besoin de proximité et baisser l’intensité lumineuse de la pièce (avec des abats-jour pourquoi pas ou en ne laissant qu’une veilleuse).

    Vers 4 mois, il vous sera possible de basculer progressivement vers l’endormissement autonome.

    Les régressions du sommeil : de quoi parle-t-on ?

    On parle de régression du sommeil lorsqu’un bébé ou un enfant qui dormait bien se met tout à coup à avoir des difficultés pour s’endormir ou à faire de nombreux réveils nocturnes. Ces régressions sont souvent en lien avec le développement de l’enfant, à l’apprentissage de nouveaux acquis ou un changement d’habitudes (de sommeil ou d’environnement comme un déménagement par exemple).

    Ces phases de régressions du sommeil les plus marquées s’observent généralement :

    • Vers 4 mois : lorsqu’il commence à apprendre l’endormissement autonome par exemple.
    • Autour de 6 mois : au moment de la poussée dentaire.
    • Entre 7 et 9 mois : où il connaît de nombreux bouleversements émotionnels et hormonaux.
    • Vers 12 mois : avec l’acquisition de la marche.
    • Entre 2 et 3 ans : lorsqu’il se met à affirmer ses choix, le coucher peut alors être plus difficile.
    • A 3 ans : lorsque votre enfant commence à aller à l’école, ce qui est un grand changement de rythme pour lui.

    A chaque nouvelle acquisition, c’est toute sa perception de l’environnement qui se modifie, ce qui peut venir perturber son sommeil. Notez néanmoins que tous les enfants ne sont pas concernés par l’intégralité de ces phases de régression du sommeil, il s’agit d’un phénomène courant mais loin d’être obligatoire.

    Comment gérer le changement d’heure avec un bébé ?

    Il s’agit d’une question qui préoccupe bien des parents : le changement d’heure. Faut-il coucher son enfant plus tôt ? Plus tard ? Ce changement peut vite devenir source de stress, surtout lorsque son bébé commence enfin à s’endormir plus facilement.

    S’il s’agit d’un sujet qui vous inquiète ou que vous appréhendez, sachez qu’il est possible d’anticiper ce changement d’heure. Trois ou quatre jours avant, vous pouvez commencer à décaler les heures de coucher et de lever petit à petit, d’environ 10 minutes. Cela permet d’habituer votre bébé en douceur, sans venir perturber son rythme.

    Il est également possible de tout simplement… lâcher prise. Ce changement d’heure perturbera peut-être un peu votre enfant au début (tout comme cela peut avoir un impact sur un adulte), mais ses cycles de sommeil vont très vite se remettre en place.

    Conclusion : si le sujet vous inquiète, vous pouvez essayer d’anticiper un petit peu, sinon, vous pouvez également attendre que son sommeil se régule de lui-même (ce qui se fait généralement rapidement et naturellement).

    Le sommeil de bébé - vaste sujet

    Le sommeil d’un bébé est donc un vaste sujet, qui tend à être la préoccupation majeure des parents. Rien d’étonnant à cela puisqu’un bon sommeil permet à votre enfant de bien se développer. S’il peut facilement être troublé par des bouleversements (un changement dans sa méthode d’endormissement, l’apprentissage d’une nouvelle acquisition…), il existe heureusement de nombreuses astuces et les professionnels de santé sont également là pour répondre à toutes vos questions et vous accompagner

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